Nous sommes arrivés près de la maison 30 minutes plus tard. Sur le chemin, j'ai remarqué la voiture de Diane pas très loin de là
– frère, regarde c'est ça voiture, dis-je à Karl
– Karl : c'est comme si, elle a été abandonnée là depuis un bon moment
– certainement il ne l'on pas remarqué puisque la clé est encore sur le contact; il faut que j'aille la sauver, dis-je en m'avançant vers le portail
– Karl : gars, attends ! Je te comprends, mais il nous faut un plan ça peut être dangereux; essaie de te calmer et réfléchissons
– okay qu'est-ce que tu proposes ?
– Karl : écoute-moi, voilà ce qu'on va faire
Nous étions encore en train d'établir un plan d'action lorsque les voitures de police sont arrivées sur les lieux avec toutes ces sirènes, c'était vraiment bruyant.
Lorsqu'ils ont coupés le moteur nous avons suivie un grand coup de feu comme celui d'une arme
– Dianne...
– l'inspecteur : allez les gars, dépêchez-vous!
– je viens avec vous
– l'inspecteur : non c'est trop dangereux
– la femme que j'aime est à l'intérieur et certainement en danger donc je suis vraiment désolée, mais je ne peux pas rester ici
– l'inspecteur : bon, c'est d'accord, enfilez ces gilets et restez derrière moi
– okay
Un des agents a crocheté la serrure et nous sommes entrés, l'inspecteur a déployé des hommes tout autour de la maison pour l'encercler.
****
# quelque minutes plus tôt
**** Du côté de Diane ****
Mince! Son forfait est épuisé, qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai commencé à faire le tour pour trouver une issue malheureusement il n'y en avait pas. Je n'avais d'autre choix que d'essayer de sortir par le portail; puisqu'il est un peu éloigné de la maison je peux avoir une chance que personne ne me voie. J'ai donc couru de toutes mes forces vers le portail, c'était une grande chance pour moi, le verrou avait oublié d'être mit, j'ai donc accélérer. Lorsque j'étais déjà proche de la porte, quelqu'un me saisit par derrière, j'ai commencé à crier, mais il mit sa main sur ma bouche pour m'en empêcher.
– où crois-tu aller comme ça ?
C'était la voix de Cédric, il me tira jusqu'à l'intérieur de la maison avant de me propulser de manière violente sur le divan; l'infirmière était là au salon accompagné de Mélanie
– vous avez eu votre argent, laisse-moi partir, leur dis-je
– tu iras nulle part tant que tu portes mon enfant, répliqua Cédric
– qui t'a dit qu'il s'agissait de ton enfant ? Il n'est pas de toi, déclarais-je
– Cédric : je sais que c'est faux
– et bien non, sache que tu n'es pas le seul à avoir passé du temps en d'autre compagnie
– Cédric : je savais que tu me trompais, qui est cet idiot?
– que feras- tu avec cette information ? et de plus pourquoi as tu l'air si contrarié ? Puisque tu ne m'as jamais aimé, pourquoi le fait que j'ai eu a couché avec un autre te dérange autant ?
– Cédric : j'ai toujours des droits sur toi parce que malgré tout je reste et demeure ton mari
– mon mari, tu dis !? Laisse moi rire, tu n'es pas mon mari et encore moins un homme. Un homme, un vrai, je l'ai connu et ce n'est certainement pas toi
– Cédric : ferme-la, dit-il levant le ton
– non je ne m'arrêterais pas, non pas cette fois. Tu dois savoir tout ce que je pense de toi. Tu me dégoute, tu es à la fois un idiot et une ordure, si tu m'avais un peu respecter c'est que ton plan allait marché, mais malheureusement pour toi tu n'es qu'un idiot. Celle-là ( parlant de Mélanie), elle n'a jamais aimé personne et n'a jamais su apprécier ce qu'elle avait, mais toi as-tu au moins pensé à ta pauvre mère en faisant tout ceci ? Comment penses-tu qu'elle se sentira en sachant que son unique enfant est devenu un criminel ? Elle c'est sacrifier pour toi, cette femme au bon cœur, penses-tu vraiment qu'elle sera d'accord avec toi?
– Cédric : tout ce que je fais c'est d'abord pour elle
– tu te mens à toi-même. Nous deux savons très bien qu'elle n'acceptera jamais un argent sale et surtout qui porte le sang
– Cédric : tu vas la fermer !? Dit-il en levant la main sur moi
– vas-y frappe moi, ne te gene pas, de toutes les façons, ce n'est que de cette façon que tu peux exercer ton autorité
– Mélanie: ( s'adressant à Cédric) ce n'est pas la peine de te mettre dans cette état, tu es entrain de faire ce qu'elle attend de toi, calme-toi. Et toi (s'adressant à moi) je connais cet homme bien mieux que toi, tu es juste jalouse qu'il ne t'ai jamais aimé et qu'il ait choisi une autre
– ma pauvre idiote, tu penses vraiment qu'il t'aime? ( M'adressant à Cédric) veux-tu que je lui parle de Christelle? Ou tu préfères le faire?
– Melanie : qui est cette Christelle ?
– Cédric : j'en ai assez attendu, dit-il en voulant me bayonné à nouveau
– Mélanie : attend un instant, dit-elle avec curiosité
– comment penses-tu que j'ai pu découvrir votre liaison et cet endroit ? Ça faisait un bon moment que je faisais suivre ton homme par un détective et sache que je ne suis pas la seule à qui il a fait cocu, tu l'es aussi
– Mélanie : non non, c'est pas possible! Penses-tu vraiment que je vais croire à ça venant de toi?
– c'était prévisible alors, prends son téléphone ou prends le mien certainement tu l'as encore
– Cédric : ne l'écoute pas, c'est un piège pour que l'appel soit retracer
– (m'adressant à Cédric) tu peux avoir raison, mais c'est un choix qu'elle devra faire. Savoir si tu l'aime réellement ou si tu te sers d'elle pour t'enrichir gratuitement
– Mélanie : Cédric, donne-moi ton téléphone s'il te plaît
– Cédric : c'est ridicule bébé, comment tu peux la croire et mettre en doute ma parole, ai confiance en moi s'il te plaît
– ne l'écoute pas, je suis sûr que tout ce temps il sortait sans te préciser où il se rendait pendant tu me surveillait, sans parler du faite que je suis sûr que tu as accès à tout sauf à son téléphone, réfléchis bien
– Mélanie : Cédric, donne-moi ton téléphone s'il te plaît, répéta t-elle encore
– Cédric : si tu n'as pas confiance, ça te regarde, dit-il en tournant son dos pour partir
J'avais réussi à semer le doute dans son esprit je le sentais. Elle commençait à me croire de plus, le comportement qu'il affichait ne jouait pas en sa faveur
– puisque tu es si honnête (m'adressant à Cédric), l'as-tu dis comment tu passais ton temps à abuser de moi pendant son absence ?
– Mélanie : qu'est-ce que tu racontes!?
– oooh!!...tu ne le savais pas
Il est revenu vers moi en furie, il a voulu me giflé, mais Mélanie l'a arrêter juste à temps
– Mélanie : pourquoi réagis-tu de la sorte? Demanda t-elle avec mécontentement
– parce que je dis la vérité
– Cédric : ( s'adressant à moi) tu vas le regretter, dit-il avec colère
Il se retourna et pris les escaliers à toute vitesse
– ( m'adressant à Mélanie) regarde dans mon téléphone et si les photos ont déjà été supprimés, appel ou passe le message au +222034… C'est l'avant dernier numéro appelé dans historique, donne mon nom et demande à voir les fichiers
Elle resta calme comme si elle réfléchissait à quelque chose avant de partir certainement rejoindre Cédric. Je suis restée là, à la surveillance de l'infirmière ; j'espérais de tout cœur qu'elle le fasse pour démasquer cet idiot une bonne fois pour toute.
**** Du côté de Mélanie****
Je suis confuse, je ne sais pas si je dois croire aux paroles de Diane. Je sais qu'elle n'est pas du genre à mentir, de plus j'avais moi même remarqué son comportement suspect même après notre dernière discussion ; pourtant mon cœur espère tellement que ce soit un mensonge, alors que ma raison y croit. Je ne peux résister, j'ai besoin de savoir la vérité pour être libre, il faut que j'aille récupérer son téléphone.
Je suis entré dans la chambre, mais Cédric n'y était pas, j'étais pourtant persuadé qu'il venait ici, mais pour le moment, je dois me concentrer sur la preuve. Je suis allée récupérer son portable où je l'avais laissé et il était toujours là. Je l'ai donc allumé ; quand j'ai remarqué que sa galerie était complètement vide, mon cœur c'est mit à battre très fort dans ma poitrine parce que ça signifiait que quelqu'un a programmer la suppression complète de toutes les images avant que je n'arrive et ça ne pouvait être que Cédric. Pourquoi? Faite que ce soit un malentendu. Puisque tous avaient été supprimés, je suis allé dans son historique et les numéros étaient toujours présent, j'ai donc lancé l'appel
# au téléphone
– Allô
– oui madame, ça fait un bon moment, que puis-je faire pour vous ?
– rien de particulier, as-tu encore les photos de la dernière fois ?
– bien-sûr, je les ai gardé comme vous me l'avez demandé
– d'accord, envoies-les-moi s'il te plaît, c'est un urgence
– très bien Madame, juste un instant
– merci
# fin d'appel
Lorsque j'ai reçu la notification de ce message, j'étais apeuré et lorsque je l'ai ouvert j'ai reçu un choc. J'ai éclaté en sanglots. Après tout ce que j'ai fait pour lui, monsieur passait son temps à se foutre de moi. La chose qui m'a le plus fait du mal, c'est la ressemblance plus que évidente entre cette fille et Diane. Là c'est la goûte d'eau de trop, j'ai l'impression de devenir folle, il ne peut pas me traiter comme ça, il va me le payer.
J'ai commencé à fouiller mon arme dans mes affaires et je l'ai récupérée et mit sous mon t-shirt. Il a intérêt à me donner des explications plus que convaincantes; j'ai commencé à chercher dans toutes les pièces de la maison et il n'y était pas. Alors j'ai pris le couloir de l'extérieur et là j'ai suivi sa voix sur l'allée du jardin extérieur. Il était au téléphone, j'ai voulu le couper, mais j'ai été captivé par sa conversation alors je me suis approché doucement pour mieux suivre
# au téléphone
– lui : bébé, écoute la situation est devenu incontrôlable, il faut absolument que tu fasse tes valises
–…
– lui : n'essaie pas de savoir ce qui c'est passé, fais-le juste, je vais chercher un moyen de sortir d'ici
–…
– j'ai déjà l'argent ne t'inquiètes pas, tu peux faire le retrait de ce que je t'avais envoyé et on se prend au lieu habituel
–…
– lui : d'accord, je t'aime, à plus
# fin d'appel
– donc comme ça , c'est vrai
Il se retourna et lorsqu'il me vis, l'expression de son visage devint blanc comme s'il avait vu un fantôme
– Cédric : bébé, laisse-moi tout t'expliquer
– et que vas-tu me dire?
– Cédric : je suis vraiment désolée mon amour
La douleur que je ressentais en ce moment là, déchirait mon âme
– ne m'appel surtout pas comme ça ! cinq ans que nous sommes ensembles et moi qui pensais que tu m'aimais sans condition, pourquoi ? Demandais-je en larme
– méli…
– RÉPONDS-MOI ! M'exclamais-je avec colère
– Cédric : calme-toi d'abord, on va parler
J'ai sortis mon arme et la pointa sur lui
– TU VAS ME RÉPONDRE OU TU PRÉFÈRE QUE JE TE TRANSFORME EN PASSOIRE ?
– Cédric : pose ça stp, ce n'est pas un jouet, dit-il en avançant vers moi
– ne t'approche pas et réponds-moi, je suis sérieuse; dis-je en dégainant mon arme
– Cédric : si tu veux tout savoir, avec elle je me sent bien, j'ai la paix et la stabilité d'esprit que tout homme cherche, penses-tu vraiment qu'un homme peut être heureux au près d'un femme comme toi ? Demande t-il avec mépris
– une femme comme moi tu dis!? Pourquoi est-ce maintenant que tu vois le genre de femme que je suis ? Demandais-je avec surprise
– Cédric : parce que je n'ai plus besoin de toi maintenant
– Snif...non tu mens, je sais que tu m'aimes; dis-je en larme
– Cédric : ouvre les yeux , je te croyais plus intelligente que ça… je ne t'aime pas et je ne t'ai jamais aimé
– tu t'es bien foutu de moi, mais sache que si tu n'es pas à moi, tu ne seras à personne d'autre. Encore moins cette fille venue de nul part
– Cédric : qu'est-ce que tu vas faire? Me tué? Si c'est ce que tu veux, fais-le, mais moi je m'en vais d'ici et maintenant
– tu ne peux pas me faire ça
– Cédric : si je peux et je le fais, alors tu as le choix soit me laisser soit me tuer
Après ces mots, il tourna son dos pour partir comme si de rien était. Il se moquait de moi, ce que je ressentais l'importait peu. Je sentis une rage monter en moi, la douleur de la trahison est inexplicable, savoir que quelqu'un en qui tu avais le plus confiance te poignarde au dos; je ne pouvais le supporter
– JE TE HAIE, AHHHHH!!!! PAM PAM PAM!