Chapter 14
2172mots
2022-07-08 01:26
Je suis arrivé à la maison ce soir là au environ de 19 heures, je suis directement aller m'enfermer dans ce qui est à présent ma chambre pour y prendre une douche, une fois terminé j'ai enfilé mon pyjama avant de descendre pour me prendre de quoi manger à la cuisine, une fois devant la porte je suis tombé sur mon très cher mari, au début j'ai voulu rebrousser chemin mais je me suis décidée à l'affronter, je me suis donc dirigé vers le frigo, pour retirer un plat à réchauffer, je sentais son regard persistant sur moi mais je n'en avais vraiment rien à faire, une fois mon plat prêt, je repris le chemin de ma chambre lorsqu'il m'interpella
– Cédric : où vas-tu comme ça ? Et où étais-tu depuis le matin ?
–dans ma chambre et pour ta deuxième question je me baladais ici et là pourquoi ? Ne me dis pas que tu t'es souvenu d'avoir une femme à la maison

–Cédric: je t'ai déjà demandé de contrôler ton langage avec moi et de plus qu'est-ce que tu as laissé pour mon repas avant de sortir ?
Sa question m'a tellement révolté que je n'ai pas pu m'empêcher de rire
–Cédric: qu'est-ce qui te fait rire au juste?
– monsieur mon mari sache que l'idiote de service est morte, si tu as faim donne l'argent, tu ne peux pas manger sans dépenser
– Cédric : à qui parles-tu comme ça ? D'un ton colérique
Dès qu'il s'est levé je ne lui ai même pas donné l'occasion de posé main sur moi je me suis mise à monter les escaliers à toute vitesse mon repas à la maison heureusement pour moi que j'avais une longueur d'avance sur lui, une fois dans ma chambre je m'y suis enfermé, à double tour avant de la bloquer avec d'autres meubles, Il ne cessait de cogner la porte avec rage mais je n'y prêtait pas vraiment attention, plus rien ne m'intéressait encore chez lui, certe j'avais peur mais je faisais mon maximum pour garder mon calme

–Cédric: Diane ouvre cette porte
–jamais, si tu penses pouvoir faire de moi ton sac de boxe tu te trompes
–Cedric: je te préviens, je vais défoncer la porte si tu ne m'ouvre pas
– c'est seulement ta seule solution parce que je n'ouvrirai pas

Il a continué à cogner pendant un bon bout de temps avant de partir, une fois la maison calme, j'ai commencé à manger
Quelque minutes plus tard mon téléphone c'est mit à vibrer dans mon sac, c'était un message d'Alec qui me demandait si je suis bien arrivée, je me suis donc empressé de répondre , c'est là que j'ai remarqué mon test de grossesse, je l'avais presque oublié mais je lui ai laissé de côté pour continuer ma conversation, à un moment donné il m'a demandé s'il pouvait m'appeler et j'ai accepté nous avons donc continuer à discuter par appel
# au téléphone
–lui: comment te sens-tu à présent ?
– beaucoup mieux et toi?
–si tu vas bien, je vais bien
Sourire ...souppire
–dis-moi qu'est-ce qui ne va pas ?
–en faite c'est que je crois être enceinte
–lui: mais c'est plutôt une bonne nouvelle ça
– non pas vraiment pour moi
– lui: tu as déjà fait le test ?
– non j'en ai acheté un mais j'ai trop peur du résultat
–lui: non voyons vas-y fais-le, je suis avec toi, quelques soit le résultat
–d'accord je reviens dans quelques minutes
–lui: je reste à l'écoute
Je suis donc aller sous la douche et j'ai effectué mon test , 5 minutes plus tard je suis sorti avec une mine de chien battu
–lui: c'est quoi le résultat ?
–je suis enceinte, dis-je avec tristesse.
–lui: ne fait pas cette tête tu devrais plutôt sourire, considère ce cadeau du ciel comme une nouvelle raison de te battre et de vivre
–c'est vrai tu as raison, merci
Nous avons continué la conversation jusqu'à très tard dans la nuit, je n'avais même pas vu le temps passé, Alec avait les mots pour rire et je n'ai même pas sû lorsque je me suis endormie puisqu'il me chantait une berceuse.
******
Je me suis réveillé le lendemain au environ de 8 heures du matin de très bonne humeur ça m'avait manqué, cette sensation de paix, aujourd'hui je compte aller voir mes parents comme promis à Alec et je n'aimerais pas m'éterniser ici de peur de gâcher mon humeur, je file donc sous la douche pour prendre mon bain après quoi j'enfile une longue robe pour masquer certaines cicatrice et un maquillage pour éliminer les cernes et les signe de fatigue qui caractérisent ma nouvelle vie. À la fin je descends de manière très distraite de peur que Cédric ne me voit je sais qu'il est encore en colère contre moi pour hier et tant qu'il ne m'a rien fait je sais qu'il le sera encore, une fois s'être donc rassuré de son absence je suis sortie de la maison en vitesse en prenant le soin de la refermer derrière moi.
Je suis arrivé chez mes parents quelques minutes plus tard sans prévenir personne, lorsque je suis entré mon frère était là, il avait une mauvaise mine il parlait avec ma mère et lorsqu'elle m'a vu elle a éclaté en sanglots, mon cœur battait très fort mais pourquoi cette réaction ? était-il arrivé quelque chose à mon père ? Mais non si s'avait été le cas ils m'auraient au-moins fait signe pour que je puisse dire adieu à l'être de j'aime le plus sur terre
–où est papa ? Que lui est-il arrivé ? Demandais-je tout en panique
–Maman: SNIF..ton père est...
– Fred : maman s'il te plaît , calme toi tu vas lui faire peur pour rien, papa est dans sa chambre il se repose
Je dois avouer que les paroles de mon frère ont su m'apaiser malgré le faite que je sois encore soucieuse, j'ai commencé à dévaliser les escaliers de mes parents à toute vitesse jusqu'à la chambre de mon père, en voyant mon allure ma mère et mon frère m'ont suivis de près, lorsque je l'ai vu allongé sur ce lit j'ai failli manqué de tomber mon papa cette homme fort, vigoureux et joyeux est devenu comme une épave, il avait maigri et noirci de sur quoi il avait l'air tellement faible, j'avais commencé sans le savoir à pleurer je n'étais pas prête à voir mon héros dans cet état
– SNIF...papa..mon petit papa... SNIF qu'est-ce qu'il t'es arrivé?... SNIF... je sais que c'est de ma faute... SNIF...pardonne moi de ne pas avoir été là plutôt, pardonne moi petit papa
–papa: ma Princesse, non calme toi, sèche tes larmes, je ne le supporte pas, dit-il à souffle court
– mon papa, promet moi que vas t'en sortir, ne me laisse pas je t'en prie
–papa: ne t'en fais pas, je ne compte pas m'en aller sans alors vu mes petits enfants
– tu les verras mon papa à moi, parce que je suis enceinte, ton petit fils est déjà dans mon ventre
–papa: félicitations ma chérie, dit-il avec un sourire
–merci papa
Nous avons continué à parler ou du moin je faisais mon monologue, je lui rappelais les beaux moments que nous avons passé et lui il se contentait de sourire, à moment donné il a commencé à tousser avec insistance et je me suis empressé de lui donner à boire après quoi il c'est endormit. Je suis resté un moment pour veiller sur son sommeil avant de descendre rejoindre les autres qui nous avaient laissés discuter seul
–Fred: comment va-t-il?
– il s'est endormi, pourquoi ne pas m'avoir fait part de son état de santé plus tôt?
–maman: je suis désolée ma chérie mais il me l'avait interdit
–et qu'est-ce qui c'est passé pour qu'il soit dans cet état ?
–maman: ( avec tristesse) en faite quelques jours après votre dispute il a eu un malaise nous avons donc dû lui conduire à l'hôpital et là-bas le docteur nous a fait comprendre que sa tension était beaucoup trop élevé, qu'il a besoin de repos sinon il s'exposait à un arrêt cardiaque mais tu connais ton père têtu comme il est, il a refusé de prendre des congés et aujourd'hui voilà où nous en sommes
– je savais que c'était de ma faute, pardonnez moi, dis-je avec culpabilité
–Fred: mais non petite sœur, viens là ( en me prenant dans ces bras)
–et maintenant que disent t-il ? Demandais-je
–maman: qu'il souffre d'insuffisance respiratoire dû à son degré de stress
–ne me dites pas qu'il n'y a plus rien à faire pour lui?
–Fred: c'est pour cela que je suis là, il doit venir se faire soigner à l'étranger avec moi mais refuse d'écouter qui que ce soit
–je suis celle qui a causé tout ce trouble et je compte faire de mon mieux pour rectifier les choses, je vais le convaincre
–maman: je le comprends il s'inquiète pour toi et moi aussi d'ailleurs on ne veut pas te laisser toute seule ici
–maman regarde moi je vais bien, s'il te plaît le plus important maintenant est la santé de papa, vous avez déjà tant fait pour moi, je préfère vous savoir loin de moi mais en santé que proche mais six pieds sous terre s'il te plaît accepte
– maman : d'accord ma chérie, il ne te reste plus qu'à convaincre ton père alors
–je le ferais
Sourire... câlin
Je suis resté un bon bout de temps avec les autres jusqu'au réveil de papa, dès qu'il s'est sentit un peu mieux je suis allé lui parler pour essayer de le convaincre, au début il ne voulait pas accepter ce voyage mais avec beaucoup d'insistance de ma part il a fini par dire oui
–voilà, c'est fait maintenant il ne reste plus qu'à organiser le voyage
–Fred: ça c'est pas un problème, nous pourrions y aller dans 3 jours
–d'accord,( en me levant de ma chaise) je vais donc de ce pas à la maison récupérer certaines de mes affaires parce que je compte profiter de vous au maximum
–maman: très bien
–À toute suite
Après ces mots je suis retournée à la maison, avec toutes ces émotions je n'avais même pas eu le temps pour mon téléphone, quand je l'ai ouvert il y avait des messages et appels manqués d'Alec mais bizarrement ceux aussi de Cédric auquel je n'ai même pas voulu prêté attention. J'ai répondu tout naturellement à ceux d'Alec et lui ai promis qu'on parlera plus tard, une fois arrivé à la maison j'ai trouvé Cédric sur le pas de la porte , il avait l'air d'attendre quelqu'un, dès qu'il m'a vu arriver, il s'est dirigé vers moi
–Cédric: où étais-tu et pourquoi ne répondais-tu pas à mes appels ?
–désolé j'étais chez mes parents et je ne les avais pas vu jusqu'au moment de mon retour
–Cédric: chez tes parents ? Vous avez fait la paix?? Demande t-il surpris
– sache que oui , mon père est malade et je suis d'ailleurs venu récupérer quelques affaires à moi et y retourner pour être à son chevet si sa majesté me le permet bien-sûr, dis-je en entrant dans la maison
–Cédric: oui tu peux y aller et surtout prends tout le temps qu'il te faudra
–ce n'est pas la peine d'être aussi heureux, mon absence ou ma présence ne t'empêche en rien d'aller chez tes maîtresses
En un temps record il venait de me donner une claque et au moment où il voulait en rajouter j'ai arrêté mon ventre avant de lui crier au visage que je suis enceinte
–Cédric: quoi !?, Tu es quoi?
–tu m'as bien entendu
– Cédric : mais c'est génial!
– je porte en moi ton enfant le fruit de tout tes abus pour ne pas dire viol
J'ai cru qu'il devait encore me battre mais tout au contraire il m'a prit dans ses bras pour me faire tourbillonner de joie
–Cédric: merci mon amour, merci beaucoup
Je rêve où il venait de m'appeler mon amour? Cet homme devient-il déjà fou ou était-il amnésique?
–lâche moi, je n'ai pas de temps à perdre avec ton hypocrisie mes parents m'attendent, dis-je avec mépris
–Cedric: bébé,( en se mettant sur ces genoux) je sais que je n'ai pas toujours été le meilleur des mari mais je te promets d'être un père exemplaire pour cet enfant, je prendrais soin de lui et il ne manquera de rien c'est promis
–tu m'amuse beaucoup, pour faire le tiers de ce que tu as dis là il faut que tu sois d'abord capable de ramener de l'argent à la maison et ça c'est un rêve pour nous
–Cédric: plus maintenant c'est promis
–de toutes les façons tu as trois jours pour réfléchir à tout ça moi je dois y aller
Je suis monté dans ma chambre, j'ai apprêté mon sac, pris un peu de tout et je suis parti après avoir fermé ma porte à double tour.